Translations:Caroline Achaintre: entretien/18/fr
CA Oui, tout à fait. Je me suis intéressée aux expressionnistes, aux surréalistes, à André Breton et même à Picasso. J’ai commencé à regarder leurs énormes collections de masques africains. C’était une autre époque. Pour ce qui est de l’art préhistorique, c’est un dialogue très direct avec une certaine simplicité. C’est une ouverture aux choses de ce monde et d’un autre monde, la combinaison des deux, et aussi à l’idée animiste que les objets et les sujets peuvent être liés. J’ai l’impression que le dialogue entre les matériaux et moi-même est identique à celui d’il y a des siècles. Je n’essaie pas de copier : ma connexion avec ces pièces provient de la visibilité des matériaux, de l’immédiateté de l’apparence.